en vadrouille (pv Bea)

Cela fait maintenant plusieurs jours que je suis ici à l'hopital. Plusieurs jours que j'ai appris que ma maman était morte dans l'accident de voiture. Au fond de mon petit coeur j'ai peur très très peur. J'observe le monde qui m'entoure. Parfois je sors un peu dans le couloir. Il faut dire que je m'ennuie un peu toute seule. Il est tard. Je n'arrive pas à dormir. Je descends de mon lit et je vais dans le couloir. Tout est calme, il n'y a pas de bruits. Par de bruits? Soudain j'entends des petits bruits comme quelqu'un qui pleurs? Je me dirige vers une porte je l'ouvre. Il y a quelqu'un qui pleure? Je m'approche à pas de loup.

La nuit. La nuit, les gens dorment, le silence. Je n'aime pas trop le silence cela me fait peur. Je n'ai pas peur du noir, juste que là, je ne sais pas, je n'arrive pas à trouver le sommeil. Donc je tends ma petite main pour allumer la lumière de chevet de ma chambre. Je reste allongé. Je suis orpheline et malade. Je n'ai pas d'amis et ma vie ne sera jamais plus comme avant mon petit corps est malade et les blouses blanches essayent de me soigner. Je comprends un peu pas tout de ce qu'ils disent, mais quand je veux répondre, je réponds brièvement avec quelques mots de vocabulaire, car mon apprentissage n'est pas au point puis ce qu'a l'école au lieu de me laisser apprendre, j'étais le souffre-douleur des autres. Donc ce soir ce souvenir ou en mon jeté des œufs, des tomates et on me voler mes affaires me revint en mémoire et la scène aux toilettes où je tombe inconsciente. Je mets la couverture sur moi, je commence à pleurer. Ma mère est morte à cause de moi.

Il y a une couverture, je ne distingue rien de la personne qui pleure. Mais comme ici c'est le service de pédiatrie je me doute que c'est un enfant. La lumière est allumé. Tout doucement je m'approche. Je n'aime pas voir les autres pleurer et être triste. Tout doucement je pose ma main sur la couverture et je fais des petits ronds tout comme pour calmer les pleurs. Tout bas je commence à chantonner une chansons que ma maman me chantait quand j'étais triste

"Te souviens tu quand tu venais
Chaque nuit me retrouver.
Belle oh ma si belle
Tu es si belle que je t'aimais..."

Ma voix est emplit de douceur, il n'y a pas de méchanceté dans ma voix. Mes gestes sont tout aussi doux et pas aggressif.

Je pleure. Des larmes coulent le long de mes toutes petites joues et surement mon nez devient rouge et mes jolis yeux de couleur océan deviennent mouillés aussi. Je reste allonger sous la couverture juste ma tête qui dépasse. J'ai peur, j'ai froid, je suis angoissé, je ne connais personne et la nuit, j'ai peur. D'habitude, ma madré me chantait une berceuse pour que je n'aie pas peur et que dans mes rêves, je m'imagine forte pour ne plus être le souffre-douleur des autres enfants. J'aimerais bien avoir des amis, mais cela est peut-être maudit pour moi, ou alors je ne sais pas, pourtant, je suis gentille moi, je ne demande qu'à avoir une amie avec qui parlé discuté et ne plus me sentir seule au monde. Soudain, je sens une présence, une personne posant sa main légèrement sur la couverture en faisant des petits ronds pour me calmer. Une jolie chanson suit cela. Une voix toute mélodieuse et emplie de douceur de vivre. J'ouvre les yeux et regarde la petite fille devant moi. J'essaye de parler en anglais même si je ne le maîtrise pas " C'est beau, la chanson est très jolie pleine de douceur dans votre voix "